Illus - Témoignage de Lorine Moyeux

Témoignage de Lorine Moyeux

Découvrez le témoignage de Lorine Moyeux, participante au Triathlon des Roses d’Antibes en 2025

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au Triathlon des Roses ?

A l’origine, je voulais me mettre au Triathlon, mais je ne savais pas trop par où commencer, et je suis tombée sur une publicité Instagram. Je ne voulais pas me lancer maintenant, mais au final comme le format est relativement court, et que c’est pour une belle cause, je me suis dit que ce serait bien d’y participer. Cela fait d’une pierre deux coups. Pour l’aspect sportif et associatif.

Dans quelle mesure le fait que votre entourage soit touché vous a-t-il poussé à participer ?

Ma mère a été diagnostiquée d’un cancer du sein quand j’étais très petite. Je n’étais pas du tout au courant de ce qu’il se passait, parce que mes parents ont préféré me préserver. Je l’ai su plus tard, pas de la bouche de ma mère, mais celle de ma tante, qui a gaffé. Je considère qu’une femme est une personne forte de base, et d’autant plus quand elle a des enfants. Quand j’ai pris conscience qu’elle avait eue un cancer juste après avoir accouché, et qu’elle avait dû gérer des enfants en bas âge et affronter un cancer, ça m’a montré qu’elle était très forte comme personne. C’est donc un hommage que je lui rends, même si elle n’est pas décédée, pour lui montrer que je peux être aussi forte qu’elle.

Que pense-t-elle aujourd’hui de votre participation ?

Elle était super contente de voir que je me remettais au sport après une blessure (car je me suis blessée en janvier, luxé le genou, donc j’avais complètement arrêté le sport) et comme c’est une cause qui la touche directement, elle était hyper contente et émue.

Quelle est votre relation au sport ?

A la base, je ne fais pas de triathlon. Je voulais faire du sport, et comme je suis quelqu’un qui se lasse très vite, j’avais besoin d’un sport complet et polyvalent. Je courais déjà, et je me suis mise à la natation pendant ma rééducation. Comme j’aimais les deux, il ne me manque plus que le vélo, qui est un petit challenge pour moi.

Quelle vision portez-vous sur la recherche pour les cancers du sein ?

Je sais qu’il y a plusieurs manières de les traiter suivant les stades et leur agressivité.

C’est très important. Je travaille avec des personnes âges, et énormément ont un cancer. Pour beaucoup, on n’a pas trop de traitement qui peuvent être mis en place, du fait de leur âge et du fait qu’elles sont fragiles pour certaines. Faire avancer la recherche permettrait de sauver davantage de vies. Dans ma famille, mon grand-père est décédé d’une tumeur au cerveau, mon autre grand-père d’une tumeur des poumons et mon parrain d’une tumeur de la gorge. Donc plus de recherche, c’est aider énormément de personnes qui meurent aujourd’hui du cancer.

Quel message souhaitez-vous faire passer en participant au Triathlon des Roses ?

Que la recherche est un sujet très important. Même si on n’a pas toutes les clefs pour sauver tout le monde pour le moment, il faut rester fort contre le cancer. Il ne faut pas abandonner, il faut aller jusqu’au bout pour en survivre. Et que le sport est aussi très important pour cela.

Un mot pour celles qui n’osent pas se lancer ?

Honnêtement, les distances sont accessibles à tous, il ne faut pas avoir peur, car on se fiche du chrono, le but c’est de participer et de finir. Il ne faut pas oublier que 150 euros vont aussi à la Fondation ARC pour la recherche !

Personne n’a jamais abandonné donc il n’y a pas de raison quelqu’un n’y arrive pas.

Merci pour ce beau témoignage Lorine !