Antibes - 19 octobre 2025
✨ Porteur de projet : Pr. Étienne Brain, Institut Curie à Paris
Après 70 ans, les études sur le bénéfice de la chimiothérapie après chirurgie d’un cancer du sein manquent alors que le risque de fragilité liée à l’âge augmente et peut le compromettre. Le projet du Pr. Étienne Brain vise à explorer la biologie des tumeurs de 1 000 femmes de plus de 70 ans, traitées ou non par chimiothérapie et ayant participé à l’étude clinique ASTER 70s.
L’objectif de ce projet est de pouvoir identifier les patientes pour qui une chimiothérapie serait efficace sans affecter leur qualité de vie et de proposer des traitements adaptés aux autres.
✨ Porteur de projet : Christophe Ginestier, Centre de recherche en cancérologie de Marseille
Les récidives du cancer du sein après chimiothérapie sont souvent composées de cellules cancéreuses très diverses et extrêmement résistantes aux traitements actuels. Le projet mené par Christophe Ginestier vise à identifier les réseaux de gènes responsables de la survenue des récidives tumorales et leur composition.
L’objectif de ce projet est de proposer de nouvelles cibles thérapeutiques afin de mieux prévenir ou traiter ces récidives tumorales.
✨ Porteur de projet : Frédéric Lagarrigue, Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale à Toulouse
Lorsqu’un cancer du sein s’aggrave, les cellules cancéreuses fragilisent les os et y forment souvent des métastases. En temps normal, les zones osseuses abimées sont dégradées par les cellules « ostéoclastes » et reconstruites par les « ostéoblastes » qui consolident les os.
L’équipe de Frédéric Lagarrigue explore comment les « ostéoclastes » interagissent avec les cellules cancéreuses, stimulent leur croissance et leur survie.
Ce projet vise à mieux comprendre comment éviter la fragilité osseuse et la formation de ces métastases.
✨ Porteur de projet : Marc Dalod, Centre d’Immunologie de Marseille Luminy
Le système immunitaire peut éliminer les cellules cancéreuses, mais ces dernières développent souvent des mécanismes pour y échapper.
L’équipe de Marc Dalod étudie comment les « cellules dendritiques », capables de détecter la présence de cellules cancéreuses mammaires, pourraient activer d’autres cellules immunitaires pour qu’elles les attaquent efficacement.
Les résultats attendus de ce projet devraient permettre de comprendre comment concevoir une immunothérapie innovante contre les cancers du sein.
© Illustrations réalisées par Etienne Appert